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°: 7 UTILISATION DES APPAREILS DE MESURE ELECTRIQUES

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OFPPT ROYAUME DU MAROC

M

ODULE N

°: 7 UTILISATION DES APPAREILS DE MESURE ELECTRIQUES

S

ECTEUR

: ELECTROTECHNIQUE S

PECIALITE

: ELECTRICITE

DE BÂTIMENT N

IVEAU

: SPECIALISATION

ANNEE 2006

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION

R

ESUME

T

HEORIQUE

&

G

UIDE DE

T

RAVAUX

P

RATIQUES

(2)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 1 Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR

DINCA Carmen CDC Génie

Electrique

DRIF

Révision linguistique

- - -

Validation

- - -

(3)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 2

S

OMMAIRE

Présentation du Module...7

RESUME THEORIQUE ...8

1. NOTIONS DE BASE D’ELECTRICITE ...9

1.1. Notions de courant et de tension...9

1.1.1. Structure de la matière ...9

1.1.2. Structure de l’atome...10

1.1.3. Classification des corps ...11

1.1.4. Domaines de l’électricité...12

1.2. Circuits électriques ...16

1.2.1. Types de courant électrique ...16

1.2.2. Effets du courant électrique ...18

1.3. Circuits à courant continu...19

1.3.1. Résistance ...21

1.3.2. Condensateur ...23

1.3.3. Inductance ...25

1.4. Lois fondamentales ...26

1.4.1. Loi d’Ohm ...26

1.4.2. Loi des nœuds ...27

1.4.3. Loi des mailles ...28

1.5. Associations des récepteurs ...29

1.5.1. Montage en série ...29

1.5.2. Montage en parallèle ...31

1.5.3. Montage mixte ...34

1.5.4. Groupement des piles...35

1.6. Notions d’énergie et de puissance ...37

1.6.1. Energie ...37

1.6.2. Puissance ...37

1.6.3. Loi de Joule ...38

1.7. Circuit à courant alternatif ...40

1.7.1. Types de courants alternatifs et leurs caractéristiques principales ...40

1.7.2. Puissance en alternatif ...46

2. MESURES ELECTRIQUES...47

2.1. Appareils de mesure électriques ...47

2.1.1. Appareils analogiques ...48

2.1.2. Appareils numériques ...51

2.2. Ampèremètre...52

2.3. Voltmètre...54

2.4. Ohmmètre ...55

2.4.1. Ohmmètre analogique ...55

2.4.2. Ohmmètre numérique...57

2.4.3. Mégohmmètre (Ohmmètre à magnéto) ...57

2.4.4. Mégohmmètre numérique...59

2.5. Multimètre ...60

2.6. Pince ampèremétrique ...63

2.7. Wattmètre...63

(4)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 3

TP1 – Mesure de l’intensité et de la tension en continu...68

TP 2 – Mesure de continuité...71

TP3 - Etude d’une résistance ...74

TP4 – Mesure d’isolement ...77

TP 5 – Mesure de la résistance d’une prise de terre ...83

EVALUATION DE FIN DE MODULE ...86

Liste des références bibliographiques ...91

(5)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 4

MODULE : 7 UTILISATION DES APPAREILS DE MESURE

ELECTRIQUES

Durée : 30 h OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU

DE COMPORTEMENT

COMPORTEMENT ATTENDU

Pour démontrer sa compétence le stagiaire doit utiliser les appareils de mesure électriques selon les conditions les critères et les précisions qui suivent.

CONDITIONS D’EVALUATION Individuellement

A l’aide des appareils de mesure A partir de :

questionnaires à compléter

travaux à réaliser.

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE Choix et utilisation adéquats des appareils ; Respect des limites d’utilisation ;

Respect des règles de santé et de sécurité ;

(6)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 5 DE COMPORTEMENT

PRECISIONS SUR LE

COMPORTEMENT ATTENDU

A) Utiliser les notions de base d’électricité

B) Utiliser les appareils de mesure

C) Ranger les appareils de mesure

CRITERES PARTICULIERS DE PERFORMANCE

Application juste de notions de courant et de tension en

courant continu et alternatif Application adéquate des lois de l‘électricité (loi d’Ohm, loi de Joule)

Choix des appareils appropriés Respect des normes

d’utilisation

Utilisation conforme aux recommandations du constructeur

Respect des règles de sécurité

Rangement approprié et propreté des lieux.

(7)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 6 OBJECTIFS OPERATIONNELS DE SECOND NIVEAU

LE STAGIAIRE DOIT MAITRISER LES SAVOIRS, SAVOIR FAIRE, SAVOIR PERCEVOIR OU SAVOIR-

ETRE JUGES PREALABLES AUX APPRENTISSAGES DIRECTEMENT REQUIS POUR LATTEINTE DE LOBJECTIF DE PREMIER NIVEAU, TELS QUE :

Avant d’apprendre à utiliser les notions de base d’électricité le stagiaire doit (A) :

1. Donner la signification des termes relatifs aux circuits électriques 2. Distinguer les caractéristiques des composants d’un circuit

électrique (sources, résistances, condensateurs, inductances) 3. Expliquer la loi d’Ohm et la loi de Joule (l’expression de la

puissance).

4. Reconnaître différents groupements de composants.

Avant d’apprendre à utiliser les appareils de mesure le stagiaire doit (B) :

5. Identifier et décrire la fonction du voltmètre 6. Identifier et décrire la fonction de l'ampèremètre 7. Identifier et décrire la fonction de l'ohmmètre

8. Identifier et décrire la fonction du contrôleur universel 9. Identifier et décrire la fonction de la pince ampèremétrique 10. Déterminer les grandeurs à mesurer

Avant d’apprendre à ranger les appareils de mesure le stagiaire doit (C) :

11. Développer les méthodes de rangement efficace et sécuritaire

(8)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 7 Présentation du Module

« Utilisation des appareils de mesure électriques » est le module qui donne aux stagiaires de la spécialité « Électricien de bâtiment » les notions de base de l’électricité et les règles d’utilisation des appareils de mesure électriques nécessaires pour le travail correct sur un chantier. L’objectif de ce dernier est non seulement d’informer le stagiaire sur la matière mais aussi de lui proposer la suite adéquate des consignes à suivre afin d’obtenir des habilités durables au travail pour arriver à des manipulations sécurisées dans le domaine.

(9)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 8

Module 7 : UTILISATION DES APPAREILS DE MESURE

ELECTRIQUES

RESUME THEORIQUE

(10)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 9 1. NOTIONS DE BASE D’ELECTRICITE

1.1. Notions de courant et de tension

La nature et l’origine de l’électricité résident même dans l’organisation interne de la matière. C’est la raison pour laquelle une brève étude de la structure de la matière s’avère nécessaire.

1.1.1. Structure de la matière

La matière se présente sous deux formes d’existence : substance et champs. La substance est concrète, palpable pendant que le champ n’est pas détectable avec les sens humains. Les champs se manifestent par les forces qui lui sont spécifiques.

Les substances peuvent être simples (élémentaires) ou tout simplement éléments et composées. Dans la structure des substances composées on retrouve des éléments associés sous des divers rapports.

Les éléments peuvent être décomposés jusqu’au niveau des atomes. Les atomes ont une structure particulière et caractéristique pour chaque élément. Lorsque l’on subdivise on modifie la nature de l’élément. L’atome représente la plus petite particule qui conserve les propriétés d’origine d’un élément.

Les atomes s’associent d’après des mécanismes spécifiques et engendrent les molécules. La molécule est la plus petite particule à la base de la constitution d’une substance composée qui conserve les propriétés d’origine de celle-ci. Une molécule est un groupement d’au moins deux atomes, mais on a synthétisé des substances dont les molécules contiennent des milliers d’atomes.

(11)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 10 1.1.2. Structure de l’atome

L’atome est constitué par un noyau très petit et lourd portant une charge positive (+) autour duquel tournent à grande vitesse les électrons porteurs de charges négatives (-). Ceux-ci gravitent sur des orbites occupant des couches concentriques. La charge totale des électrons neutralise la charge positive du noyau. Dans son ensemble l’atome est neutre du point de vue électrique.

Entre le noyau (+) et les électrons (-) s’exercent des forces d’attraction d’autant plus grandes que les électrons sont prés du noyau.

Le noyau est composé de 2 sortes de particules : les protons et les neutrons. Les protons sont des particules possédant une charge positive de valeur absolue égale à la charge négative de l’électron. Les neutrons ne possèdent pas de charge électrique.

La masse du proton est à peu près égale à celle du neutron et environ 1840 fois plus grande que celle de l’électron.

Le nombre de protons est égal à celui d’électrons et il est caractéristique pour chacun des 110 éléments identifiés dans l’univers.

Un atome peut perdre ou accepter un ou plusieurs électrons; ainsi il n’est plus en état neutre du point de vue électrique, et on l’appelle ion. Un ion positif est un atome qui a perdu d’électrons et un ion négative est un atome qui a accepté d’électrons.

Les électrons sont répartis en couches concentriques. Ceux appartenant à la couche extérieure s’appellent électrons de valence. Ils sont moins attirés par le noyau et ils peuvent quitter leur atome pour circuler dans l’espace libre autour des atomes. Ils deviennent des électrons libres. Leur vitesse est très grande (1000

(12)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 11 laquelle ils appartiennent et celle-ci reste neutre (fig. 1-1).

Le déplacement d’électrons de manière ordonnée constitue le courant électrique.

Les électrons de valence jouent un rôle très important dans le courant électrique.

Pour un élément avec de bonnes propriétés électriques comme l’aluminium le nombre d’électrons de valence est 3.

+6e K

L

Un nombre n d'électrons gravitant par deux sur des

orbites rassemblées en couches K, L..., autour du

noyau. Les électrons donnent à l'atome une charge négative (-e x n).

Un noyau contenant, entre autre, un nombre n de protons lui donnant une charge positive (+e x n)

1

2 3

Orbites

Schéma d’un atome de carbone (6 protons +6e et 6 électrons –6e)

Fig. 1-1

1.1.3. Classification des corps

Du point de vue électrique les corps sont classés en 3 catégories : conducteurs, isolants et semi-conducteurs.

(13)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 12 Ce sont les éléments qui possèdent au maximum 3 électrons de valence qui se déplacent facilement dans leur structure et une concentration élevée d’électrons libres. Tous les métaux sont des conducteurs, l’aluminium et le cuivre étant les plus utilisés.

Par contre les isolants sont des matériaux qui ne permettent pas le passage du courant. Le papier, le bois, le caoutchouc, le plastique, le verre, la porcelaine sont des exemples de matériaux utilisés comme isolants en électrotechnique. Les isolants sont d’habitude des substances composées qui ne permettent pas l’apparition des électrons libres, contrairement aux conducteurs qui sont des éléments purs.

Les semi-conducteurs présentent une situation intermédiaire entre les conducteurs et les isolants. Ces éléments se caractérisent par 4 électrons de valence ; leur concentration d’électrons libres dépende de la température. Le germanium et le silicium sont les semi-conducteurs les plus utilisés. En outre les semi-conducteurs ont déterminé un développement spectaculaire de l’électronique car ils servent à la réalisation des composants comme : diodes, transistors, circuits intégrés.

1.1.4. Domaines de l’électricité

Les phénomènes électriques sont produits par la charge électrique. On appelle charge élémentaire d’électricité la plus petite quantité d’électricité qui puisse exister.

En fonction de l’état cinétique de la charge, on identifie deux domaines distincts de l’électricité : statique et dynamique.

L’électricité statique étudie les phénomènes électriques concernant la charge électrique en état de repos sur les objets. Un corps se charge d’électricité lorsqu’un déséquilibre apparaît entre le nombre d’électrons et de protons qu’il possède. Ce

(14)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 13 corps. Un corps chargé présente soit un surplus soit un déficit d’électrons et le processus suivant auquel il arrive en cet état s’appelle électrisation.

La charge électrique est exprimée en coulombs et son symbole est C. Un coulomb représente la charge cumulée de 6,25 x 1018 électrons.

La charge de l’électron vaut –1,6 x 10-19 C. De même toute charge électrique est un multiple entier de la charge élémentaire de l’électron qui est la plus petite charge identifiée dans l’univers.

L’existence des charges électriques a été mise en évidence à travers les forces spécifiques qui s’exercent entre celles-ci. Ces forces ont été étudiées par Charles- Auguste Coulomb et les résultats de ces expériences ont été synthétisés par la loi qui porte son nom. L’équation de cette loi est la suivante :

²

2 1

d Q Q F=k× ×

dans laquelle on a :

F = la force d’attraction ou de répulsion exercée entre les deux charges ponctuelles en Newton;

Q1 = la première charge en Coulomb;

Q2= la deuxième charge en Coulomb;

d = la distance séparant les deux charges en mètres;

k = constante de proportionnalité qui dépend des propriétés électriques du milieu où se trouvent les charges.

Les forces de répulsion s’exercent entre charges de même polarité pendant que les forces d’attraction s’exercent sur les charges de polarité opposée. L’orientation des forces colombiennes est donnée par la droite des 2 corps ponctuels.

(15)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 14 La charge électrique modifie les propriétés de son environnement de manière qu’elle exerce des forces de nature électrique sur toute autre charge qui y serait placée. Ces forces peuvent déplacer cette autre charge tout en effectuant un travail mécanique. On introduit une grandeur physique appelée potentiel électrique afin de caractériser le champ électrique dans un point de la manière suivante : Soit une charge électrique ponctuelle et fixe dans l’espace, le potentiel électrique dans un point est le rapport entre le travail mécanique effectué pour déplacer une autre charge q du point considéré jusqu'à l’infini et la valeur de cette deuxième charge.

L’expression mathématique du potentiel électrique est :

Wq V A=

V A = le potentiel dans le point A

W = le travail mécanique des forces électriques pour déplacer la charge q du point A à l’infini.

Le potentiel électrique s’exprime en Volts (symbole V).

Une autre grandeur que nous rencontrerons très souvent c’est la tension électrique.

Par définition la tension entre deux points est la différence des potentiels électriques correspondant aux deux points.

La tension électrique est appelée aussi différence de potentiel (d.d.p.) par des raisons évidentes ou encore force électromotrice (f.é.m.).

La relation mathématique de la tension est : UAB = VA - VB

UAB = la tension (d.d.p.) entre les points A et B VA = le potentiel dans le point A

VB = le potentiel dans le point B

(16)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 15 L’unité de mesure de la tension est la même que celle du potentiel, le Volt.

L’électricité dynamique étudie les phénomènes concernant le déplacement de charges électriques dans un conducteur.

Dans le cas des conducteurs les électrons de valence sont assez éloignés par rapport au noyau de l’atome auquel ils appartiennent afin que les forces d’attraction qui s’exercent sur eux soient négligeables.

Lorsque le conducteur est soumis à une action externe qui se manifeste par des forces exercées sur les électrons dans un sens bien déterminé, ceux-ci acquièrent un déplacement ordonné qui détermine un transport de charges électriques. Ce déplacement ordonné d’électrons à travers un corps conducteur défini le courant électrique.

La grandeur qui caractérise le courant électrique s’appelle l’intensité. L’intensité s’exprime par le rapport entre la charge transportée par le courant à travers une section transversale du conducteur durant un certain temps et la valeur de cette période de temps.

La relation mathématique de l’intensité est :

t I= Q

I = l’intensité du courant

Q = la charge transportée dans la période t par une section transversale du conducteur

L’intensité s’exprime en ampères (symbole A) et son instrument de mesure est l’ampèremètre.

(17)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 16 des cas électriques) qui s’exercent sur les électrons. Ces forces peuvent apparaître lorsqu’on réalise entre les extrémités du conducteur une différence de potentiel, autrement dit, si on applique une tension aux extrémités du conducteur.

Le sens conventionnel correspond au déplacement des charges positives, donc du pôle positif (+) au pôle négative (-). Dans les gaz et les liquides on trouve des porteurs de charges positifs ayant en effet ce déplacement. Dans le cas des conducteurs les seuls porteurs de charge sont les électrons. Leur déplacement se fait dans le sens contraire au sens conventionnel.

Le sens électronique c’est le sens réel de déplacement des électrons, du pôle négatif (-) vers le pôle positif (+).

1.2. Circuits électriques

1.2.1. Types de courant électrique

Le courant électrique représente le déplacement ordonné des porteurs de charges (les électrons dans le cas des conducteurs). La manière d’après laquelle ce déplacement se produit détermine le type du courant. Les principaux types de courant sont : le courant continu, le courant alternatif et le courant pulsatif.

Le courant continu est un courant de valeur et de sens demeurant constants. Les piles et les accumulateurs sont les principales sources de courant continu. La représentation graphique d’un courant continu est montrée sur la fig. 1-2.

Le courant alternatif est un courant dont la valeur et le sens changent périodiquement. Il passe d’une valeur maximale positive à une valeur négative maximale tout en passant par le zéro. Puis il retourne à zéro et à sa valeur positive maximale et le cycle recommencent (fig. 1-3). Il est produit de manière industrielle par les alternateurs.

(18)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 17

I +

0 t

I -

Fig. 1-2

I +

0 t

I -

Fig. 1-3

Le courant pulsatif est un courant dont la valeur change périodiquement, mais dont le sens reste toujours le même (fig. 1-4). Le courant pulsatif est obtenu par le redressement du courant alternatif.

(19)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 18

I +

0 t

I -

Fig. 1-4

1.2.2. Effets du courant électrique

Toute application du courant électrique utilise un de ses effets. Bien que nombreux et variés ils peuvent être regroupés en trois types : thermique, chimique et magnétique.

L’effet thermique consiste en la production de la chaleur par un courant dans le conducteur traversé par celui-là (effet Joule). Cet effet est utilisé dans certains appareils électroménagers (chaufferettes, fer à repasser, cuisinières etc.) et dans la production de la lumière dans les ampoules électriques (le filament porté à la température d’incandescence émet de la lumière). Il s’avère fort nuisible dans la plus grande partie des cas en étant la cause de la surchauffe des conducteurs.

L’effet chimique est caractéristique seulement au courant continu et consiste en la décomposition par celui-ci des différents composants chimiques (l’électrolyse). Cet effet a beaucoup d’applications parmi lesquelles on peut citer : la galvanoplastie (plaquage avec de l’or, de l’argent ou du chrome), le raffinage de métaux légers tels que l’aluminium, le magnésium, le cuivre.

(20)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 19 conducteur parcouru par un courant électrique. La plupart des appareils électriques, tels que relais, transformateurs, machines tournantes, mettent à profit cet effet du courant. Comme conséquences nuisibles de cet effet on peut mentionner l’interférence sur les ondes radios observée à la proximité d’une ligne de haute tension.

1.3. Circuits à courant continu

Les appareils électriques, électroniques ou électromécaniques sont tous des consommateurs d’énergie électrique qui leur est fournie dans le cadre d’un circuit électrique.

Un circuit électrique est composé :

- d’un générateur de force électromotrice (source de tension) ; - d’un ou plusieurs récepteurs d’énergie électrique ;

- d’un système de transmission de l’énergie électrique ; - d’accessoires pour la commande ou la protection du circuit.

Le système de transmission de l’énergie électrique est constitué par l’ensemble d’éléments conducteurs servant au transport du courant électrique des générateurs électriques aux récepteurs. Ce système est constitué par les conducteurs, les câbles et les raccords.

La source de tension est un appareil qui fournit la force électromotrice nécessaire pour engendrer le courant électrique dans un circuit électrique.

Les sources de tension en courant continu peuvent être une pile, un accumulateur, une pile solaire, une dynamo, un thermocouple ou un dispositif piézo-électrique.

La pile est un générateur électrique qui transforme directement l’énergie chimique en énergie électrique. Elle est constituée par deux métaux différents immergés

(21)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 20 liquide mais plutôt pâteux et les piles s’appellent sèches.

La tension des piles ne dépasse pas 1,6 V. Lorsqu’on groupe de manière convenable plusieurs piles on peut obtenir des tensions plus élevées.

Les piles ont des applications multiples. Les piles au carbone – zinc sont utilisées dans les jouets, lampes de poches, etc. Pour les appareils photo ou les petits moteurs sont préférées les piles alkalino-manganèse en raison de leur longue vie.

Grâce à leur petite taille et à leur tension constante, les piles à mercure et à argent sont utilisées pour les montres électroniques, les prothèses auditives.

Les accumulateurs, appelés aussi piles secondaires, diffèrent des piles primaires dans le sens que leur processus est réversible. Ainsi un accumulateur complètement déchargé peut être rechargé, en faisant circuler un courant inverse, à l’aide d’une source extérieure de tension appelée chargeur, ce qui conduit à reconstituer ses électrodes. C’est un grand avantage qui rend les accumulateurs utilisables dans beaucoup de domaines comme sources d’énergie auxiliaire ou d’urgence, ou encore comme sources dans les appareils mobiles comme les automobiles, les voitures électriques, les avions.

Selon l’application on distingue deux types d’accumulateurs :

- L’accumulateur au plomb se caractérise par une grande capacité électrique et une durée de service en quelque sorte réduite. Il est utilisé pour les appareils mobiles.

- L’accumulateur au nickel - cadmium peut fournir de grandes puissances pendant de courtes périodes de temps. Il est très fiable et peut durer plus de 15 ans sans entretien ce qui le rend convenable comme source d’énergie auxiliaire ou d’urgence.

Les batteries sont des groupements de piles primaires ou secondaires raccordées ensembles pour fournir une tension plus élevée ou une capacité énergétique plus grande. Ce regroupement est enfermé dans un boîtier.

(22)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 21 Les symboles normalisés utilisés pour les piles et pour les batteries sont représentés sur la fig. 1-5.

Dans les deux symboles, le trait court représente la borne négative alors que le trait long désigne la borne positive.

Fig. 1-5

1.3.1. Résistance

Les résistances sont des dipôles passifs dans lesquels toute l’énergie électrique mise en jeu est convertie en chaleur par effet Joule.

D’après leur construction on distingue : - des résistances bobinées;

- des résistances au carbone.

Les résistances bobinées sont fabriquées en enroulant un fil métallique ou un ruban métallique autour d’un noyau isolant. La valeur de la résistance est déterminée par la longueur du fil et par la résistivité du matériel.

Le domaine des valeurs des résistances bobinées commence de quelques ohms et arrive jusqu'à plusieurs milliers d’ohms. La puissance de ces résistances, c’est-à- dire la quantité de chaleur qu’elles peuvent évacuer sans subir de dommage, se situe entre cinq et plusieurs centaines de watts.

(23)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 22 Les résistances au carbone sont réalisées de particules de carbone au graphite mélangé à un matériel isolant en poudre (fig. 1-6). La proportion de ces éléments dans le mélange détermine la valeur de la résistance. Quant aux valeurs de celle-ci, on les retrouve de 1 à 22 000 000 ohm. Les valeurs de la puissance des résistances au carbone sont normalisées dans les cadres de : 0,1 W; 0,125 W;

0,25 W; 0,5 W; 1 W et 2 W.

Fig. 1-6

Les résistances présentées auparavant se caractérisent par la valeur fixe de leur résistance. La technique moderne emploie fréquemment des résistances variables, pour lesquelles on peut faire varier la valeur de leur résistance. Selon leur usage, elles sont appelées :

- rhéostats;

- ou potentiomètres.

Les rhéostats sont des résistances variables utilisées pour régler le courant dans un circuit. Leur gabarit est supérieur à celui des potentiomètres et leur diamètre peut atteindre 150, voire 200 mm. L’élément résistant d’un rhéostat est représenté par un seul fil. Les rhéostats sont munis de deux ou trois bornes. L’une d’elles est raccordée au contact mobile et l’autre (les autres ) à une extrémité (aux extrémités ) de l’élément résistant.

Les potentiomètres sont des résistances variables utilisées pour le réglage de la tension d’un circuit. Ils ont trois bornes et son diamètre ne dépassent pas 12 mm.

L’élément résistant et réalisé en carbone (fig. 1-7).

(24)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 23 Fig. 1-7

1.3.2. Condensateur

Les condensateurs sont des dispositifs capables d’accumuler de l’énergie électrique lorsqu’ils sont chargés.

La propriété des condensateurs, une fois chargés, d’accumuler de l’énergie électrique dans leurs champs électriques est exprimée par une grandeur caractéristique appelée capacité. Le symbole de la capacité est C et son unité de mesure est le farad, symbolisé par la lettre F. Le farad étant une unité trop grande il s’avère nécessaire d’utiliser ses sous - multiples : le microfarad (µF) et le picofarad (pF).

Un condensateur est constitué de deux plaques métalliques séparées par un isolant, aussi appelé diélectrique (fig. 1-8).

La capacité d’un condensateur est déterminée par les facteurs suivants : - la surface des plaques;

- la distance entre les plaques;

- la nature du diélectrique utilisé.

(25)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 24 Fig. 1-8

Les condensateurs sont classés généralement d’après le type du diélectrique utilisé. Il existe ainsi des condensateurs à l’air, au papier, à la céramique etc. Les condensateurs sont réalisés sous diverses formes : tubulaire, plate, disque etc. En plus tous les condensateurs sont dans une des deux catégories suivantes : fixes et variables.

Les condensateurs appartiennent aussi à une des deux groupes suivants : polarisé ou non polarisé. Les condensateurs au papier, au mica ou à la céramique entrent dans le groupe des condensateurs non polarisés, cela veut dire qu’ils n’ont pas une polarité assignée à leurs électrodes.

Dans le groupe des condensateurs polarisés, on trouve les condensateurs électrolytiques. Celui doit recevoir un potentiel plus positif sur une électrode que sur l’autre, autrement il sera détruit. Une des électrodes est clairement identifiée.

Les principaux paramètres des condensateurs sont :

- la tension nominale, qui indique la valeur maximum de la différence de potentiel que l’on peut appliquer à ses bornes sans causer le claquage de son diélectrique.

- le coefficient de température, qui exprime le taux de variation de la capacité avec la température.

(26)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 25 Dans un condensateur plane on peut admettre que le champ électrostatique est uniforme (E = U / e). Il existe une valeur maximale E max du module E, appelé champ de claquage ou champ disruptif, pour laquelle il y a arrachement des électrons du réseau cristallin. L’isolant devient alors brusquement conducteur et le condensateur est détruit. Ce champ disruptif dépend évidemment de la nature du diélectrique. Il en résulte une limitation de la tension de charge Uc qui est mentionnée sur les condensateurs du commerce (Umax = Emax . e).

1.3.3. Inductance

L’inductance est définie comme la propriété d’un circuit de s’opposer à toute variation du courant qui le traverse. Le composant fabriqué de manière à posséder la propriété d’inductance s’appelle inductance, bobine ou encore bobine d’inductance ou self (fig. 1-9).

Fig. 1-9

(27)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 26 La valeur d’inductance d’une bobine dépend des facteurs suivants :

- dimensions et forme de la bobine;

- nombre de spires;

- nombre de couches de fil;

- type de matériel du noyau .

1.4. Lois fondamentales 1.4.1. Loi d’Ohm

La loi découverte par le physicien allemand Ohm au début du XIX-ème siècle, plus précisément en 1828, est la plus utilisée dans la résolution des problèmes en électricité et en électronique. Elle vise la relation existante entre les trois paramètres électriques d’un circuit ou composant : tension, courant et résistance.

Georg Simon Ohm a trouvé suite à ses recherches sur les éléments de Volta qu’il existe une relation précise entre les trois paramètres électriques : tension, courant et résistance. Si on maintient la résistance du circuit fixe, l’augmentation de la tension de la source se traduit par une augmentation du courant dans le circuit, à cause de la «pression » accrue exercée sur les électrons.

La synthèse des observations faites auparavant est présentée par la formule suivante :

U I R =

Ou R = la résistance exprimée en ohms (Ω) I = le courant exprimé en ampères (A), U = la tension exprimée en volts (V),

L’énoncé de cette loi est donc : On appelle une résistance idéale le quotient R de la tension U aux bornes de cette résistance par le courant I qui la parcourt.

(28)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 27 Dans la pratique on utilise souvent aussi les deux autres expressions :

U = R .I et

RU I=

1.4.2. Loi des nœuds

Dans un circuit à plusieurs branches, le courant total fourni par la source est égal à la somme des courants dans chaque branche du circuit :

It = I1 + I2 + I3 ….+ In

La loi du nœud (fig. 1-10), formulée par Kirchhoff, démontre cette caractéristique des circuits. L’énoncé de la loi du nœud est le suivant : La somme algébrique des courants arrivant (+ ) et sortant ( - ) à un nœud d’un circuit est égale à zéro.

M

I1 I2

I4

I3

Fig. 1-10

Dans le nœud M :

I1 + I2 - I3 + I1 = 0 I2 = - I1 + I3 - I4

(29)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 28 1.4.3. Loi des mailles

Dans un circuit série, la somme des chutes de tensions aux bornes des composants est égale à la tension de la source.

E = U1 + U2 + U3 ….+ Un

La loi de maille (fig. 1-11), établie par Kirchhoff, est en relation avec les tensions.

L’énoncé de cette loi est le suivant: La somme algébrique des différences de potentiel dans une boucle fermée est égale à zéro.

R I

U

Fig. 1-11

Lorsqu’on parle de somme algébrique il faut établir la convention d’après laquelle on attribue le signe aux différences de potentiel et aussi le sens dans lequel on effectue la somme. Ainsi la polarité d’une tension aux bornes d’une résistance est la suivante : la borne d’entrée du courant a un potentiel supérieur à celle de sortie.

Lorsqu’on applique la loi de maille, il faut parcourir la boucle fermée à partir d’un point dans un sens préétabli.

On peut appliquer la loi de maille de Kirchhoff dans l’exemple suivant (fig. 1-12), ce qui donne :

E1 + E2 – E3 – U + E4 = 0 U = E1+ E2 – E3 + E4

(30)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 29 E1=4V

R E2=6V I

E4=12V E3=8V U

1.5. Associations des récepteurs

Afin de pouvoir utiliser les récepteurs d’énergie électrique, il faut les brancher dans des circuits électriques. Connaissant les différents composants de circuit, passifs et actifs, le raccord entre ces composants conduit à la réalisation des circuits électriques, ce qui permet la circulation du courant et la consommation de l’énergie électrique.

1.5.1. Montage en série

On dit que les composants d’un circuit électrique (ou encore des appareils, des dispositifs, des récepteurs électriques ) sont branchés en série lorsqu’ils sont connectés dans un ordre successif, n’offrant qu’un seul chemin au passage du courant.

Pour un groupement série la borne d’un composant est connectée avec la borne du suivant, afin de réaliser une chaîne (fig. 1-12). Un groupement série est alimenté par les deux bornes qui restent non occupées et représente l’ensemble.

(31)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 30

Association de 4 bobines en série Association de 2 bobines en série Association de 4 condensateurs en série Association série de 2 piles et une batterie

Fig. 1-12

La tension d’alimentation du groupement se distribue sur tous les composants de manière que la somme des tensions à leurs bornes est égale à celle d’alimentation (fig. 1-13).

+ -

+ +

- + -

-

E

I1

I2

I3 V3 V1

V2

It

Fig. 1-13

Le courant dans tous les composants du groupement série est le même, ce qui est évident du fait qu’il n’y a qu’un seul chemin pour le passage du courant.

Remarque : Le groupement série présente un désavantage assez important - si l’un des composants du circuit s’ouvre ou se détériore, le courant ne peut plus circuler.

(32)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 31 que l’on appelle résistance équivalente (Req ), est égale à la somme des résistances du groupement série :

Req = R1+ R2 + R3 +…..+Rn

Dans le cas des inductances l’équivalence d’un groupement série est similaire à celle des résistances, donc l’inductance équivalente (Leq) d’un ensemble d’inductances branchées en série est égale à la somme des inductances du groupement :

Leq = L1 + L2 + L3 + ….+ Ln

Le branchement des condensateurs en série revient à une augmentation de l’épaisseur de l’isolant, ce qui a pour effet la diminution de la capacité équivalente.

La capacité équivalente (Ceq ) d’un groupement série de condensateurs est calculée avec la formule suivante :

1/Ceq = 1/C1 + 1/C2 + 1/C3+…..+1/Cn

1.5.2. Montage en parallèle

On dit que les composants d’un circuit électrique (ou encore des appareils, dispositifs, récepteurs électriques ) sont branchés en parallèle lorsque leurs bornes sont connectées aux deux mêmes points (fig. 1-14).

On trouve aux bornes de chacun des composants la même différence de potentiel ce qui est la tension d’alimentation du groupement.

E = V1 = V2 = V 3=….= Vn

La somme des courants circulant dans les composants du groupement parallèle est égale au courant d’entrée dans le groupement (soit le courant débité par la source).

Cette remarque qui tient de l’évidence car le courant qui entre dans le groupement

(33)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 32 composants du groupement.

It= I 1+ I 2+ I3 +…..+I n

Association de 3 résistances en parallèle

Association de 3 bobines en parallèle

Association de 3 condensateurs en parallèle

Association de 2 pilles et une batterie en parallèle

Fig. 1-14

Un branchement parallèle offre plusieurs chemins à la circulation du courant. C’est pourquoi la résistance équivalente du groupement est toujours inférieure à la plus petite des résistances qui le compose.

Pour déterminer la valeur de la résistance équivalente d’un groupement parallèle, on a recours à une nouvelle grandeur appelée conductance (G), qui n’est que l’inverse de la résistance. Autant que la résistance exprime la propriété du matériel de s’opposer au passage du courant, la conductivité exprime la facilité à laisser le courant à passer à travers celui-ci. La conductance s’exprime en siemens (S) et correspond à l’équation suivante :

(34)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 33 La conductance équivalente Geq d’un groupement parallèle de résistances est égale à la somme des conductances des résistances qui le composent. L’équation qui illustre le groupement parallèle est :

Geq = G1 + G2 + G 3+ …+ Gn

Quant à la résistance équivalente elle n’est que l’inverse de la conductance équivalente :

Req = 1/ Geq

On peut exprimer directement la résistance équivalente du groupement en fonction des résistances qui le composent. On trouve ainsi l’équation suivante :

1/ Req = 1/R1+1/R2 + 1/R3 +…..+1/Rn

Pour le groupement de deux résistances on emploie souvent la formule qui exprime directement la valeur de la résistance équivalente, ce qui permet de simplifier les calculs:

Req = R1x R2/( R1+ R2)

Remarque : Lorsque les résistances du groupement sont de valeur égale, la résistance équivalente sera égale à la valeur d’une résistance divisée par le nombre de résistances du circuit.

Comme pour les résistances, l’inductance équivalente d’un groupement parallèle d’inductances est calculée par la formule des inverses. L’équation qui exprime le groupement parallèle des inductances est :

1/Leq =1/L1 + 1/L2 + 1/L3 + ….+ 1/Ln

(35)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 34 ce qui a pour effet une augmentation de la capacité de l’ensemble. Ainsi la capacité d’un groupement parallèle est supérieure à la plus grande capacité qui compose l’ensemble.

L’équation de la capacité équivalente du groupement parallèle des condensateurs est la suivante :

Ct = C1 + C2 + C3+…..+Cn

Exercice:

Calcul de la résistance, de l’inductance et de la capacité équivalente dans le cas simple d’un groupement parallèle de deux éléments (fig. 1-15).

2 1

2 1

R R

xR Req R

= +

Ω Ω

= Ω K

K K

8 6 2

= 1500 Req

= K R 2 1

= K R 6 2

2 1

2 1

L L

L Leq L

+

= ∗

H H H

9 8 1 ∗

=

mH Leq 889=

H L 1

1=

H L 8

2=

F C

µ 30

1=

F C

µ 10

2=

2 1 C C Ceq= +

F

F µ

µ 10 30 +

= F Ceq=40µ Fig. 1-15

1.5.3. Montage mixte

Un circuit mixte est réalisé de composants dont certains sont reliés en série tandis que d’autres sont associés en parallèle. Ainsi on peut dire qu’un circuit mixte comporte des groupements séries de composants associés en parallèle et des groupements parallèles de composants associés en série (fig. 1-16).

(36)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 35

Association mixte de 3 résistances

Association mixte de 4 bobines

Association mixte de 4 condensateurs

Association mixte de 4 sources

Fig. 1-16

L’étude d’un circuit mixte s’appuie sur les notions relatives aux montages en série et parallèle.

1.5.4. Groupement des piles

Une pile est caractérisée par sa force électromotrice (E) et par sa résistance interne (r). On réalise un groupement de piles lorsqu’on désire à obtenir une tension d’alimentation supérieure ou une capacité énergétique plus grande.

(37)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 36 Deux sources associées en série admettent une source équivalente : la force électromotrice de la source équivalente vaut la somme des forces électromotrices des sources associées et sa résistance interne est égale à la somme des résistances interne de celles-ci.

Les relations mathématiques de cette équivalence sont les suivantes :

Eeq = E1 + E2 pour la f.é.m.

req = r1 + r2 pour la résistance interne

Remarque : Ce résultat peut être généralisé pour un nombre quelconque de sources.

Dans le cas d’un groupement série de sources identiques (de caractéristiques E et r), la force électromotrice (Eeq) et la résistance interne (req) de l’ensemble vaut la force électromotrice d’une source multipliée par le nombre de sources du groupement, respectivement la résistance interne multipliée par le même nombre.

Donc :

Eeq = n x E pour la f.é.m.

req = n x r pour la résistance interne

Bien qu’il existe les relations d’équivalence d’un groupement parallèle de sources différentes, nous allons présenter seulement le cas concernant les sources identiques, d’ailleurs le plus souvent rencontré dans la pratique.

Dans le cas d’un groupement parallèle de sources identiques (de caractéristiques E et r), la force électromotrice (Eeq ) et la résistance interne (req ) de l’ensemble vaut la force électromotrice d’une source, respectivement la résistance interne divisée par le même nombre. Donc :

Eeq = E pour la f.e.m.

req = r/n pour la résistance interne

(38)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 37 1.6. Notions d’énergie et de puissance

1.6.1. Energie

On appelle énergie toute cause capable de produire du travail. Les différentes formes d’énergie sont :

- Mécanique: l’énergie fournit par un corps en mouvement (énergie cinétique, énergie potentielle) ;

- Thermique ; - Chimique ; - Electrique ;

- Autres: solaire, nucléaire, éolienne, etc.

Postulat de conservation de l’énergie: L’énergie ne se crée pas et ne se perd pas, elle se conserve en quantité et se transforme d’une forme en d’autre.

Les unités de mesure d’énergie sont les mêmes que les unités de mesure de travail :

1 Joules (J) - l’unité très petite et dans la pratique on utilise 1 Watt-heure (Wh) = 3600 J

1 KWh = 1000 Wh = 3600000 J 1.6.2. Puissance

Un récepteur électrique est un dispositif destiné à consommer de l’énergie électrique. Sa capacité de consommer de l’énergie électrique est caractérisée par un quatrième paramètre électrique très important, appelé la puissance électrique.

La puissance électrique est exprimée par le rapport entre l’énergie électrique consommée par le récepteur dans un temps déterminé et la valeur de cette même durée. Donc, la puissance est l’énergie fournit en unité de temps (1 s).

La puissance est symbolisée par la lettre P et son unité de mesure est le watt (W).

(39)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 38 1 Watt = 1 Joules / 1 s

W = P . t 1 J = 1 W . 1 s P = W / t

1.6.3. Loi de Joule

Le savant anglais James Joule a déterminé le premier l’expression mathématique de la transformation de l’énergie électrique en énergie thermique: une résistance R parcourue par un courant I et soumise à une d.d.p. (tension) U, consomme une énergie qui est dissipée sous forme de chaleur.

W = Q . U W - en Joules (J), mais:

Q = I . t d’où:

W = U . I . t I - en Ampères (A) U - en Volts (V)

t - en secondes (s)

U = I . R

W = R . I2 . t d’où: 1 cal = 4,18 J L’expression de la puissance prend la forme :

² I R P = ×

Si dans la formule de la puissance ci-dessus on remplace la tension U par son équivalence fournie par la loi d’Ohm, on obtient :

I U

P = ×

P=U×UR

R P U ²

=

(40)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 39 On détermine la puissance débitée par la source dans le circuit, et donc disponible à la consommation des récepteurs contenus par celui-ci, comme puissance disponible :

I E P= ×

L’énergie électrique consommée dans les récepteurs provient d’une source. Le récepteur est caractérisé par une résistance. La puissance dissipée par une résistance est proportionnelle au courant qui la parcourt et à la tension à ses bornes, ce qui s’exprime par la formule mathématique suivante :

I U P = ×

Pour un groupement des récepteurs en série on peut écrire :

P1 = U1 . I P2 = U2 . I P3 = U3 . I

P = P1 + P2 + P3 = U1 . I + U2 . I + U3 . I = (U1 + U2 + U3 ) . I

P = U . I

Pour un groupement des récepteurs en série on peut écrire :

P1 = I1 . U P = P1 + P2 + P3

P2 = I2 . U P = I1 . U + I2 . U + I3 . U P3 = I3 . U P = (I1 + I2 + I3 ) . U

P = U . I

La puissance absorbée par un groupement de récepteurs est toujours égale à la somme des puissances absorbées par chacun des récepteurs, quelque soit le mode de groupement (le théorème de Boucherot).

(41)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 40 1.7. Circuit à courant alternatif

1.7.1. Types de courants alternatifs et leurs caractéristiques principales

Ce sont des courants qui changent de sens dans le temps. Les courants alternatifs les plus connus sont (fig. 1-17) :

- Sinusoïdaux (se sont les plus utilisés);

- Carrés;

- En dent de scie.

Les courants alternatifs (et cela est valable pour les tension alternatives ou n’importe quel autre signal alternatif) sont périodiques.

i

t t t

i i

a) b) c)

Fig. 1-17

Les caractéristiques d’un courant alternatif sinusoïdal sont :

- La période : représente la durée minimum après laquelle une grandeur alternative reprend les mêmes valeurs. La période est exprimée en seconde et on la symbolise par T.

- La fréquence : représente le nombre de périodes par seconde. On désigne la fréquence par f et on l’exprime en hertz (Hz).

La relation entre la période et la fréquence d’un courant alternatif ou n’importe quel autre signal alternatif est :

(42)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 41 s

T

La fréquence normalisée d’un courant alternatif est de 50 Hz. Un courant alternatif présente deux alternances : une alternance positive, représentée au-dessus de l’axe du temps, qui correspond à un certain sens du courant, une alternance négative, figurée au-dessous de l’axe horizontal, qui correspond au sens opposé de circulation du courant. Au cours d’une alternance le sens du courant alternatif reste le même.

- L’amplitude d’un courant alternatif est la plus grande valeur atteinte par le courant au cours d’une période. Elle peut être positive ou négative.

Un courant alternatif sinusoïdal est caractérisé par une variation sinusoïdale en fonction du temps (fig. 1-18).

i

alternance

négative Amplitude I max

temps (s)

T/2 T

alternance positive

période T

Fig. 1-18

Soit Imax l’amplitude du courant alternatif sinusoïdal, on définit pour toute onde sinusoïdale une valeur efficace :

(43)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 42 I= 2

,

La valeur efficace I d’un courant alternatif est égale à la valeur du courant continu qui, dans le même circuit, dégage la même puissance calorifique (la même quantité de chaleur. C’est la valeur mesurable du courant alternatif qui est représentative des actions du courant et qui peut entrer dans les calculs.

La tension est la cause du courant dans un circuit : celle qui y engendre un courant alternatif est donc sinusoïdale et de même fréquence que le courant (fig. 1-19). Elle est caractérisée par : sa valeur maximale Umax, sa valeur efficace U = Umax, / √2 et sa fréquence f.

Fig. 1-19

Le courant I ici est en phase avec la tension U, donc ils ont la même origine et ils sont positifs ou négatifs simultanément : cas des circuits qui ne comportent que de résistance.

Quand les circuits comportent et d’autres éléments – inductances ou capacités – les deux grandeurs U et I n’ont plus la même origine et ne se développent pas en même temps (fig. 1-20).

(44)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 43 Fig. 1-20

Le physicien français Fresnel a proposé une représentation vectorielle des grandeurs sinusoïdales de la même fréquence : le module du vecteur est proportionnel à la valeur efficace de la grandeur et l’orientation du vecteur est définie par rapport à une axe de référence des phases et elle garde le sens trigonométrique positif (fig. 1-21).

Axe d'origine des phases O

Y1m Y2m

ϕ

ϕ

1 2

Fig. 1-21

Pour expliquer la notion de déphasage il faut analyser à l’aide de la représentation vectorielle les cas sur la fig. 1-22. On confond le vecteur de la tension avec l’axe

(45)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 44 déphasage ϕ entre la tension d’alimentation U et le courant I.

a)

b)

c)

Fig. 1-22

Et si le circuit comporte en même temps les éléments résistif, inductif et capacitif, il peut présenter trois cas possibles (fig. 1-22).

a)

(46)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 45 b)

c) Fig. 1-22

En alternatif pour des circuits comportant inductance ou capacité le rapport U/I donne une valeur appelée impédance Z en ohms, plus grande que la résistance R du circuit. On a :

Z = U / I

Il est possible de tracer le diagramme de Fresnel à l’échelle des impédances pour obtenir une représentation homologue qu’on appelle le triangle des impédances (fig. 1-23).

L

Z C

R 1

C L 1

I

a)

(47)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 46 b)

Fig. 1-23

1.7.2. Puissance en alternatif

En courant alternatif on distingue trois types de puissance : active, réactive et apparente (fig. 1-24).

Fig. 1-24

(48)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 47 active (réelle) et la puissance apparente :

SP ϕ= cos

On demande d’une installation électrique de fonctionner avec une efficacité élevée, donc avec un maximum de puissance active. Le facteur de puissance doit être le plus proche de l’unité.

2. MESURES ELECTRIQUES

Appelé à réaliser des montages, des modifications et des réparations d’installations électriques, à assurer la réception de machines et leur maintenance, l’électricien de bâtiment devra utiliser des appareils de mesure de grandeurs électriques (constantes ou variables dans le temps) et d’autres grandeurs physiques (vitesse de rotation, temps, etc.) et des appareils de contrôle (température).

2.1. Appareils de mesure électriques

On distingue deux types d’appareils de mesure électriques :

- Les appareils analogiques qui, de par leur principe de fonctionnement, donnent théoriquement une valeur de la grandeur à mesurer exactement proportionnelle à cette grandeur (appareils à aiguille ou à déviation) ; - Les appareils numériques qui donnent une valeur représentant la

grandeur à mesurer au pas de quantification près. Cette valeur est donnée sous forme de nombre (affichage numérique).

L’électricien doit être apte à évaluer rapidement et sans erreur l’indication donnée par un appareil de mesure. Dans un second temps il devra choisir le calibre approprié à la mesure en cours afin de limiter l’erreur due à la classe de précision.

(49)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 48 2.1.1. Appareils analogiques

D’après la nature du phénomène physique qui détermine leur fonctionnement on peut classer les appareils analogiques (à déviation) comme suit :

- appareils magnéto-électriques : action du champ magnétique d’un aimant fixe sur une bobine traversée par un courant (fig. 2-1)) ; les plus utilisés en courant continu (directement) et en courant alternatif (avec redresseur) ;

Fig. 2-1

- appareils ferromagnétiques : action des forces électro - magnétiques sur une partie métallique en fer doux (fig. 2-2) ; utilisés directement en courants continu et alternatif ;

(50)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 49

Fig. 2-2

- appareils électrodynamiques : action du champ produit par une bobine fixe sur celui produit par une bobine mobile (fig. 2-3) ; utilisés surtout comme wattmètres ;

Fig. 2-3

(51)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 50 - appareils ferrodynamiques : même principe que les électrodynamiques,

mais avec un noyau de fer doux à l’intérieur des bobines ;

- appareils à induction : action de champs alternatif déphasés sur un équipage mobile ; utilisés comme compteurs d’énergie électrique.

Les caractéristiques essentielles des appareils de mesure analogiques sont définies par la norme NF C 42-100 :

- Indice de classe : La classe d’un appareil analogique caractérise sa précision. Elle est définie par l’erreur relative de mesure admise pour la valeur du calibre. Selon les valeurs données dans la norme on détermine la classification d’utilisation :

• appareils étalons : classe 0,5 ; 0,1 et 0,2 (utilisés en laboratoire) ;

• appareils de contrôle : classe 0,5 et 1 (utilisés pour contrôle et vérifications) ;

• appareils industriels : classe 1,5 et 2,5 ;

• appareils indicateurs : classe 5 (utilisés sur les tableaux pour indication).

- Sensibilité : C’est l’aptitude de l’appareil à déceler de petites variations de la grandeur à mesurer ;

- Fidélité : qualité de l’appareil à donner toujours la même indication pour la même valeur de la même grandeur mesurée ;

- Rapidité d’indication : C’est la qualité que possède un appareil à donner dans un temps minimal la valeur de la grandeur mesurée ;

Les indications indispensables à une utilisation rationnelle de l’appareil se trouvent sur le cadran (fig. 2-4):

- marque et modèle ;

- indication de la nature du courant à mesurer ; - tension d’épreuve diélectrique ;

- position d’utilisation du cadran (vertical, horizontal, incliné);

(52)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 51 - la (ou les) classe(s) de précision (à noter : les appareils multicalibres ou

pour différents types de courant (continu et alternatif) possèdent souvent plus qu’une classe de précision);

- le principe de fonctionnement ;

- le domaine d’utilisation en fréquence ;

- la chute de tension pour le choix d’un shunt extérieur.

Fig. 2-4

2.1.2. Appareils numériques

Les appareils numériques possèdent des qualités précieuses comme : commodité de lecture, suppression des appareillages mobiles, rapidité d’information, précision de mesure honorable et encore des dimensions de plus en plus petites (fig. 2-5).

Pour la transformation de la grandeur analogique en grandeur numérique on utilise des dispositifs électroniques qui deviennent de plus en plus performants.

Les caractéristiques des appareils numériques à citer sont :

- Résolution : c’est la valeur du pas de quantification dans la gamme. Elle correspond à la plus petite variation de la valeur de la grandeur que l’appareil peut détecter dans une gamme (exemple : Appareil à 100 000 points de mesure (à noter : c’est le plus grand nombre que l’écran peut afficher) dans la gamme 1 V possède une résolution de 10 µV) ;

(53)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 52 Fig. 2-5

- Précision : la précision d’un appareil ne dépend pas de sa résolution. Il faut faire intervenir la qualité des composants, la précision des références de tension et de temps, etc. La précision est généralement donnée en pourcentage de la lecture et les valeurs sont indiquées dans les documents d’exploitation (Mode d’emploi des appareils) ;

- Cadence de lecture : elle indique le nombre de mesures qu’effectue l’appareil en une seconde .

2.2. Ampèremètre

L’ampèremètre est l’appareil de mesure d’intensité de courant. On le monte en série avec le récepteur.

(54)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 53 Dans le cas général, l’ampèremètre analogique est polarisé et pour les mesures en courant continu il faut respecter la polarité des bornes par rapport aux polarités de la source (fig. 2-6)). Pour le courant alternatif il n’y a pas de polarités à respecter, mais il faudra vérifier que la fréquence du réseau étudié correspond à la plage de fréquence de l’appareil.

Fig. 2-6

Le choix du calibre de l’ampèremètre peut se faire aisément si l’on connaît l’ordre de grandeur de l’intensité, dans le cas contraire commencer par le calibre le plus élevé.

Selon les calibres et les échelles (fig. 2-7) on classe les appareils en trois groupes : 1er groupe : L’ampèremètre possède un seul calibre et une seule échelle (appareil de tableau) ;

2ème groupe : L’ampèremètre possède plusieurs calibres et une seule échelle ;

3ème groupe : L’ampèremètre possède plusieurs calibre et deux échelles ; on lit l’intensité sur l’échelle, dont le nombre de divisions est multiple du calibre. En général, pour les appareils de mesure en courant continu et en courant alternatif il existe toujours deux échelles qui portent une couleur différente : noir pour le courant continu et rouge pour le courant alternatif.

(55)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 54 Fig. 2-7

On choisit le calibre (C), on effectue la lecture (L) et l’on détermine la valeur de l’intensité (I) en tenant compte du nombre de divisions de l’échelle (N) :

Valeur de l’intensité I = Calibre C x (Lecture (en division) L / Nombre de divisions de l’échelle N

Soit : I = C x L / N

Pour les appareils numériques le choix du calibre repose sur le même principe en essayant d’obtenir le plus de chiffres significatifs sur l’écran.

2.3. Voltmètre

Le voltmètre est un outil essentiel pour la mesure, le contrôle et le dépannage. On place le voltmètre en parallèle (ou en dérivation) aux bornes d’une source, d’un récepteur ou de la partie de circuit à étudier (fig. 2-8).

(56)

OFPPT / DRIF/CDC Génie Electrique 55 Fig. 2-8

Le choix du calibre et de l’échelle se fait de mêmes principes que pour l’ampèremètre. Pour le raccordement sur un circuit il faut utiliser deux cordons souples à fiches élastiques, dans d’autres cas utiliser les cordons spéciaux à pointe de touche.

Ne pas oublier qu’un voltmètre doit être déplacé ou monté le circuit restant sous tension.

2.4. Ohmmètre

2.4.1. Ohmmètre analogique

Le principe de fonctionnement de l’ohmmètre analogique (fig. 2-9) utilise la loi d’Ohm et consiste à mesurer la diminution du courant dans une boucle de mesure lorsqu’on y introduit la résistance inconnue Rx. Cette boucle de mesure est constituée par le milliampèremètre (mA) en série avec la source (e) et une

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