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III. Méthode de recherche

1. Lille

2. La caractéristique et l'application de l'étude de cas 3. La source de données

4. Le contrôle de la fiabilité 5. La contribution et la limitation

II. La révision de la littérature

1. Les Capitales Européennes de la Culture 2. L'offre culturelle

3. Les établissements culturels 4. L'infrastructure

5. La régénération urbaine

I. L'introduction

1. Le contexte et le motif 2. Le but de la recherche 3. Le sujet de la recherche 4. L'arrangement des chapitres

F 1-1. Organigramme

Le premier chapitre est l’introduction de cette recherche. La partie "le contexte et le motif" décrit le contexte de l’émergence des nouvelles formes de concurrence entre les villes pendant ces dernières années sous l’influence de la mondialisation. Comme le défi que les villes post-industrielles rencontrent est encore plus difficile que celui rencontré par les autres villes ayant assez d’atouts culturels, les villes post-industrielles considèrent la culture comme un moyen de régénérer la ville et de développer de nouveaux modèles industriels. Dans ce chapitre, pour la partie "le motif de la recherche", est expliqué l'espoir d'étudier l'expérience de la ville post-industrielle française Lille sur le développement culturel, qui pourrait servir comme référence utile à Taiwan dans le développement urbain. Ensuite ce chapitre présente Lille en tant que Capitale Européenne de la Culture en 2004 comme le sujet de l’étude de cas, en examinant son contexte et son histoire. Enfin, dans la dernière partie est la brève description sur les arrangements et le cadre de la recherche de cette étude.

Le deuxième chapitre commence par le thème de l’événement, les Capitales Européennes de la Culture, et l'étude de littératures concernant son développement comme le point de départ. Suivi par le diagramme de contexte qui illustre les connections entre l'offre culturelle, les établissements culturels, les infrastructures et la régénération urbaine pour montrer les impacts apportés par des événements culturels sur ces quatre dimensions. Après avoir trouvé les résultats, il faut analyser les avantages qu’ils ont apportés pour le développement du tourisme culturel. Puis cette recherche traite toutes les quatre dimensions en quatre sections pour la revue des littératures.

Le troisième chapitre présente d'abord en brève l’histoire, le contexte et la situation de Lille. Il explique la raison de la choisir comme le sujet de cette étude de cas et ce qui est spécial dans ses stratégies de plan pour jouer parfaitement le rôle de la Capitale Européenne de la Culture. Ensuite, il illustre les caractéristiques et les applications des études de cas et des sources de recherche comme : experts et chercheurs dans ce domaine, recherches universitaires réalisées, le site officiel ainsi que les statistiques de l'Association du Tourisme et des Loisirs de l'éducation (ATLAS). L'Association du Tourisme et des Loisirs de l'éducation a invité des experts et des universitaires dans les domaines connexes pour rédiger ensemble un rapport d’évaluation des Capitales Européennes de la Culture. Mon observation en interviews directes avec des touristes sur place est également rapportée dans cette recherche. Ensuite, le regard de cette

recherche tourne vers le contrôle de la fiabilité et de la validité. La dernière partie de ce chapitre concerne la contribution prévue de cette recherche, ainsi que ses limitations.

Le quatrième chapitre commence par présenter les résultats trouvés de la recherche, et les compare avec des littératures de commande et des théories. Il examine les résultats acquis des interviews avec des touristes sur place sur ces quatre aspects : l'offre culturelle, les établissements culturels, les infrastructures et l'image urbaine, et puis les compare avec des données afin de comprendre les impacts des événements culturels sur ces quatre aspects ainsi que ses avantages pour le développement du tourisme culturel.

Enfin, il discute des objectifs atteints avec succès par notre sujet de l’étude de cas et aussi de ses points d'imperfection qui pourraient encore être améliorés.

Le cinquième chapitre finit par la conclusion. D'abord il présente l’évaluation des résultats du cas de cette étude sur son développement de tourisme culturel, et aussi ses succès et ses améliorations possibles. En outre, il a également montré les autres avantages retirés du cas en dehors de tourisme, et les a comparés avec l'efficacité des dimensions de la culture touristique sur laquelle cette recherche se focalise. Enfin, il conclut les découvertes en évoquant les stratégies prises par Lille. Cette recherche souhaite également proposer des politiques viables et des stratégies utiles pour les villes qui veulent démarrer leur processus de régénération urbaine et développer le tourisme culturel par l’organisation des événements culturels.

II. Révision de littérature

1. Capitales Européennes de la Culture

La concurrence entre les villes européennes existe déjà depuis longtemps. Maintenant dans le cadre de la mondialisation et des changements de la structure économique, pour attirer les investissements et l’attention des entreprises, les formes traditionnelles de concurrence entre les villes européennes comme celles sur la possession des ressources naturelles ou des terres ont été remplacées par la nouvelle forme de concurrence qui se joue par l'obtention de l'organisation des événements de renommée internationale investis par des entreprises privées ou le secteur public national et subventionnés par l'UE (Lépineux & Newman, 1996) et les visiteurs ; l’organisation des événements de renommée internationale est devenue une méthode de plus en plus courante. De nombreuses villes européennes ont une motivation de clé dans l'élaboration de stratégies d'événements, c'est à dire, d'utiliser l’événement comme un catalyseur pour la régénération urbaine. L'événement utilisé comme un moyen du développement urbain est l’initiative de la Capitale Européenne de la Culture (ECOC) (Liu, 2016).

Parmi les grands événements culturels en Europe, la Capitale Européenne de la Culture est l’un des événements les plus connus. Son concept a été proposé en 1983 par l’ancienne ministre grecque de la Culture Melina Mercouri, elle pensait que le domaine de la culture n’a jamais été considéré aussi important que la politique et l’économique sur lesquelles les gens ont accordé suffisamment d'attention. Donc elle a conçu un événement culturel qui doit être organisé conjointement par les différents pays en Europe, appelés les Capitales Européennes de la Culture, et elle a espéré qu’il pourrait augmenter l’accessibilité de la culture et cultiver le goût culturel des citoyens européens en promouvant différentes cultures européennes par cet événement. Après cette proposition accordée par les pays européens en 1985, le titre de la première ville d’hôte de la Capitale européenne de la Culture a été donné à la capitale du pays qui avait proposé cette idée au tout début : Athènes.

Après les ravages causés par les deux guerres mondiales ainsi que par les délocalisations industrielles que les pays européens ont rencontrées dans la deuxième moitié du XXe siècle, l’augmentation du chômage a également entraîné une atmosphère généralement basse dans de nombreuses villes européennes prospérées au passé. Dans

cette situation, la culture est devenue le premier choix de nombreux pays pour le redéveloppement et aussi pour rétablir l’identité locale et la propre dentité de leur peuple. Grâce à sa neutralité par rapport à la politique, l’économie, l’ethnie, et les nations, la culture est un point de départ parfait pour la collaboration des pays européens dont les relations sont encore sensibles après les deux guerres mondiales. En outre, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, la structure économique de l'Europe est en pleine transformation. Elle se transforme progressivement de l’industrie de la fabrication du passé au secteur des services, et en ce moment la culture est une nouvelle ressource pour les villes qui cherchent à dynamiser et renouveler leur développement.

Cette nouvelle ressource culturelle permet aux villes d'atteindre leurs objectifs sociaux et culturels et aussi de promouvoir l'intégration de la culture et de la société par l’organisation de l’événement, et de ce genre de politique culturelle, c'est aussi possible d’améliorer simultanément l’économie des villes post-industrielles et d’accélérer la régénération urbaine en développant le tourisme.

Depuis sa création à notre jour, la Capitale européenne de la Culture a eu quelques ajustements. A part le changement de son nom, les modalités de soumission d'une requête de nomination des villes représentantes ont également changé depuis 2005. A l'origine, les candidats ont été désignés par leurs propres pays, puis c’était le Comité qui décidait les représentants élus. Après le changement de la procédure de soumission depuis 2005, les villes peuvent postuler elles-mêmes en candidature à la Capitale européenne de la Culture, en concurrence directe avec les villes des autres pays ou même les autres villes de leur pays. Une telle conception de sélection des candidatures est pour le but de pousser les villes à planifier plus soigneusement les événements grâce à l’incitation générée naturellement par la concurrence, et à se concentrer sur le développement des stratégies et le processus plus systématique de planification afin de générer un impact plus large. En conséquence, même si les villes n’ont pas été élues finalement, elles peuvent également bénéficier du processus des préparations et même atteindre les objectifs à un niveau supérieur à celui qu’on a prévu (Sacco & Blessi, 2007).

Pour évaluer l'impact à long terme d'une politique culturelle systématique à la ville ainsi que la recherche connexe, les Capitales Européennes de la Culture sont déjà devenues des études de cas primaires. La raison est que les natures de ces villes élues sont toutes variées avec différents milieux socio-économiques et le capital culturel, ainsi que les

modes de planification. Sacco et Blessi (2007) ont choisi les deux Capitales Européennes de la Culture élues en 2004 comme les études de cas : Lille (France) et Gênes (Italie). Ils ont fait une comparaison selon la façon que ces deux villes utilisent pour fixer leurs objectifs, sur leurs points communs et aussi sur leurs différentes stratégies pour le développement culturel et urbain. Ils commencent d’emblée à prendre exemple de Gênes. Le but principal de Gênes d’organiser un événement à grande échelle est d’attirer des touristes ayant suffisamment de capital culturel, de sorte que la ville puisse développer l'industrie du tourisme grâce à cet événement et ses spectacles.

Mais pour la réparation et l’entretien des patrimoines existants de Gênes, les investissements sur son capital culturel à long terme sont relativement faibles.

Contrairement à Gênes, l’objectif de Lille est de démarrer le processus de la régénération urbaine en organisant l’événement afin de renouveler l’image de Lille qui était toujours considérée comme une ville industrielle, grise, et froide dans le passé.

Lille vise à créer une ville où il n’y a pas d'obstacles et qui permet chaque culture d'y coexister. En promouvant la cohésion sociale à travers la promotion de la créativité et de nouvelles expériences culturelles, elle souhaite aussi accroître la participation des résidents locaux, de cette sorte, leur confiance locale en soi et leur sentiment d'identité.

D’ailleurs, l'organisation de la Capitale européenne de la Culture et le processus de régénération de la ville sont bien planifiés et organisés grâce à une série d'objectifs bien structurés et les politiques culturelles qui ont été conçues en fonction de leurs différences. La ville a établi plusieurs centres de développement basés sur la culture et les a séparés en quatre aspects : l’offre culturelle, l’établissement culturel, l'infrastructure, et la régénération urbaine à travers le programme. Espérons que grâce à la coopération entre les secteurs publics et privés ainsi qu’entre les institutions culturelles, un réseau serré de coopération local pourrait être établi.

En prenant la Capitale Européenne de la Culture 2004 à Lille comme le sujet de l’étude de cas, cette recherche souhaite, de manière d'examiner l'efficacité du développement du tourisme culturel par l'organisation des événements culturels, trouver la clé de son succès. La discussion suivante, basant sur la revue de la littérature, va diviser les impacts générés par l’événement en quatre parties selon les quatre aspects différents : l’offre culturelle, les établissements culturels, l’infrastructure, et la régénération urbaine. Voici les connections entre chaque aspect et le contexte de la recherche montrées par le diagramme ci-dessous :

(1) L’offre culturelle : le noyau de l’événement culturel est le contenu du programme, il est très important pour l'offre culturelle de la ville. En plus d’examiner l'organisation de ses programmes pour l’événement culturel, les expositions d’arts et la planification les spectacles culturels après la fin de l’événement ainsi que la satisfaction des spectateurs sont également essentielles pour comprendre les contributions apportées par les événements culturels. Puis il faut aussi discuter sur le fait que cette programmation a généré les impacts positifs à long terme pour le développement du tourisme culturel de la ville.

(2) Les établissements culturels : le contenu de l’offre culturelle est la base de l’événement culturel, mais la qualité et l’attirance des spectacles seront considérablement réduites sans des lieux appropriés. Donc pour concevoir l’événement et une expérience inoubliable, il faut avoir d’abord des établissements culturels bien équipés. Quant aux sources des établissements culturels, on pourrait utiliser et réparer ceux qui existent déjà ou construire des nouveaux bâtiments et des lieux emblématiques (phares) à l’occasion de l’événement. Sinon le renouvellement ou le changement d'utilisation des anciens bâtiments historiques transformés en tant que les établissements culturels est aussi une pratique courante. Cependant, après l’installation de ces établissements, ils auront également besoin de programmes culturels pour activer le site, de sorte que la relation entre l'offre culturelle et les établissements culturels soit interdépendante. Une des dimensions de cette étude est d’explorer des impacts apportés par ces établissements culturels pour le développement du F 2-1. Les connections entre chaque aspect

tourisme culturel de la ville, ainsi que la suite de l'utilisation de ces sites après l’événement.

(3) L’infrastructure : pendant ou même avant la phase de préparation pour les grands festivals ou événements, toutes les villes doivent d’abord faire l'état des infrastructures et des équipements tels matériels de la ville nécessaires pour répondre à l'ampleur des activités organisées prévues. En plus de l'infrastructure de base comme le système de transport et le transport en commun bien établi, les informations globales du tourisme de la ville, le shopping, les nécessités de la vie, ainsi que les connections entre les sites ou les villes sont tous must-have de la fondation d’infrastructure. A part le rassemblement des informations, cette recherche ajoute également les interviews des visiteurs sur le site en espérant pouvoir obtenir les opinions précieuses qui reflètent la vérité afin de comprendre les impacts réels et les avantages tangibles apportés aux développements du tourisme de la ville par la construction des infrastructures.

(4) La régénération urbaine : une des attractions touristiques plus décisives de la ville réside dans l'image de destination qui représente ce lieu. Pour les visiteurs qui n'y sont pas encore venus, même si une personne n'a jamais eu accès à la ville de destination, elle aura aussi des informations venant des médias et d'Internet au sujet de cette destination, qui produisent un certain degré de projection et de l'imagination. Ces projections sont la provenance de l’image de destination qui est chère pour les villes post-industrielles. Donc comment faire revenir le sens de l’identité et de la confiance en soi des résidents locaux qui ont connu la délocalisation industrielle, le chômage, et la crise économique en organisant un grand événement culturel, et comment favoriser la régénération urbaine pour améliorer la projection de l’image de la ville aux touristes étrangers, ces deux questions posées, c'est le sujet de cette partie d'étude.

2. Offre culturelle

Le moment que les gens ont commencé à prendre conscience de la culture qui est l'une des prestations sociales essentielles, devait initialement commencer à partir de l'industrialisation qui avait entraîné une forte concentration de la population dans les

villes. A cette époque-là les gens se rassemblaient dans les zones urbaines qui formaient les villes, et ils ont commencé une large participation à des événements culturels. Et la culture est souvent synchronisée avec le besoin de revivre l'identité nationale, en particulier en raison des impacts apportés par la guerre, la concurrence économique avec d’autres pays, le développement de nouvelles technologies de recherche et les changements internes sociaux ou politiques. En effet, les catastrophes naturelles ou la destruction humaine pourraient également devenir une occasion de reconstruire et de renouveler la culture (Evans, 2001).

Le potentiel des activités artistiques et culturelles en tant qu’un outil efficace pour la régénération urbaine est déjà largement discuté dans les années 1980. En même temps, le marketing du tourisme culturel et du tourisme urbain ainsi que la ville elle-même, ont provoqué une attention croissante entre les décideurs politiques et ceux de planification urbaine. Grâce à sa capacité de combiner la politique touristique et la planification urbaine et aussi à celle de renforcer la confiance dans la façon de promouvoir les caractéristiques de la communauté, l’organisation de grands événements est considérée comme un catalyseur efficace (Garcia, 2004). Cependant, comparativement à la visibilité des lieux culturels ou de la construction de matériel, les impacts immatériels de l'approvisionnement culturel et de la planification des programmes culturels et artistiques sont plus difficiles à mesurer. Et les avantages de la culture ne sont pas visibles comme les constructions tangibles. Par conséquent, pour les décideurs ou les dirigeants qui ont tellement hâte d'avoir des performances immédiates et excellentes, ce serait difficile de reconnaître la contribution et l’importance de ces grands événements pour la ville. Un tel choix a été également souligné dans la conclusion du livre de Bianchini et Parkinson (1993) « La politique culturelle et la régénération urbaine : l’expérience de l'Europe occidentale ». Ils ont expliqué que la ville va rencontrer trois défis quand elle applique la politique culturelle dans le processus de la régénération urbaine, y compris ce dilemme : placer le financement culturel sur les bâtiments culturels permanents ou les programmes artistiques et les spectacles temporaires. Dans le passé, même si l’efficacité de la culture en tant qu’un moyen de rénovation urbaine était largement accepté, pour certaines villes qui ont choisi d'établir un lieu de phare ou des monuments, les programmes artistiques étaient quand même considérés comme des outils promotionnels qui servaient à attirer l’attention des médias. Et la raison que l’organisation des événements à grande échelle

est populaire chez de nombreux dirigeants de la ville, c'est que les événements permettent d'apporter un revenu du tourisme à la ville, mais c'est aussi que leur capacité d’améliorer l'image urbaine et que l’infrastructure peut être servie comme performances politiques de ces dirigeants (Burbank & Andranovich & Heying, 2002) plutôt être considérée comme meilleures mesures pour l'autonomisation locale et pour donner à la culture locale la possibilité de s’exprimer. Néanmoins, ce phénomène a changé avec le rôle que des activités culturelles ont joué pendant le processus de la régénération urbaine qui a été progressivement reconnu par le peuple ces dernières années au cours du développement des zones urbaines post-industrielles (Prior &

Blessi, 2012).

Avant de discuter sur la culture et le tourisme, il faut d’abord comprendre la nature et la définition de la culture. Une culture vue par les différents groupes ethniques qui ont des points de vue variés ne reçoit pas la même interprétation. Les réclamations diverses soulevées au sujet de la définition de la culture sont toujours dans le débat depuis

Avant de discuter sur la culture et le tourisme, il faut d’abord comprendre la nature et la définition de la culture. Une culture vue par les différents groupes ethniques qui ont des points de vue variés ne reçoit pas la même interprétation. Les réclamations diverses soulevées au sujet de la définition de la culture sont toujours dans le débat depuis