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V. Conclusion et suggestions

2. Bénéfice des autres aspects

Depuis la création de la Capitale Européenne de la Culture, Lille fait partie de nombreuses Capitales Européennes de la Culture qui ont eu plus de succès. L'une des clés les plus importantes de sa réussite, c'est qu’elle a réussi à achever ses buts prévus de développement du tourisme culturel et de régénération urbaine à travers l’organisation des événements culturels. Cependant, ce succès ne serait pas durable sans un changement culturel profond dans la société locale, une société conditionnée par son glorieux passé industriel. Lille 2004 a fait ce changement évident pour ses résidents ainsi que pour les visiteurs (Paris & Baert, 2011). Si les événements peuvent satisfaire aux besoins culturels des habitants locaux et stimuler leur sentiment d'appartenance à leur ville, ils apporteront aussi une influence durable sur la qualité de vie et la société (Richards & Palmer, 2010). En plus des avantages générés de certains aspects du

tourisme, Ce qui est exceptionnel dans le cas de Lille, c'est qu’elle a également des performances extraordinaires des autres aspects sociaux et de la régénération.

2-1. Influences positives sur le côté social

Impacts 08 stipule que « un programme de la Capitale Européenne de la Culture a tendance de fonctionner aux multiples niveaux, en particulier dans le contexte des grandes aspirations de la régénération urbaine des parties prenantes locales et régionales qui considèrent ce titre comme un catalyseur potentiel de changement économique et social à long terme » (Garcia et al, 2010). Au niveau social, la culture est considérée comme un outil qui favorise la cohésion à travers la création d'un langage commun en ouvrant ainsi la voie pour le développement socialement piloté du potentiel humain (Matarasso, 1997). La culture améliore l'image du territoire et elle renforce la cohésion sociale, car elle suscite une attention accrue des habitants en faveur de leur territoire et elle les incite à y entreprendre des projets (Bianchini & Parkinson, 1993).

Et le concept de « ville créative » est la dernière stratégie utilisée dans les différentes métropoles européennes, mais aussi dans la métropole lilloise transfrontalière, pour développer la compétitivité et l’attractivité internationales, tout en renforçant la cohésion sociale (Estienne & Grégoris, 2008).

Avec la Capitale Européenne de la Culture comme un exemple de premier plan, les manifestations culturelles en tant qu'un moyen d'améliorer la qualité de vie pour les villes d'accueil, ont émergé en Europe (Liu, 2016). Peut-être, le plus intéressant, c'est le fait que le développement culturel est non seulement à propos de la promotion de l'image de la ville et du développement du tourisme, mais aussi une question de plus en plus populaire d’augmenter la confiance locale en soi et la fierté civique ou même de stimuler le processus de reconversion industrielle. En prenant l’exemple de Lille, la ville remonte dans son passé d’histoire espagnole et flamande en braquant les projecteurs sur l’audace architecturale d’un Euralille, sur le design industriel ou les artistes émergents de la modernité et des nouvelles technologies (Liefooghe, 2010) pour reconstruire une fierté perdue pendant des décennies passées. Les préoccupations culturelles sont présentes depuis plus de trente ans dans des initiatives de régénération, et il existe un large consensus selon lequel la culture est comme un élément décisif de la stratégie de développement métropolitain (Paris & Baert, 2011). L’accumulation du capital culturel est ainsi devenue un moteur pour des objectifs pertinents tels que la

création et/ou la régénération du tissu social, la création de possibilités systématiques de réseautage social, et plus généralement la gestion optimale des processus d'accumulation pour les autres actifs incorporels de clés comme le capital social (Bourdieu, 1983), avec des avantages conséquents en termes de l'ordre et de la cohésion sociale (Everingham, 2003) .

2-2. Création du réseau régional et de la coopération entre les secteurs publics et privés

En plus de la promotion réussie de l'intégration sociale et du renforcement de l'identité des résidents pour la localité de la dimension sociale, le fait de créer un réseau de coopération entre les secteurs publics et privés et un organe durable de troisième partie est également l'une des caractéristiques très remarquables de Lille. L'objectif de la Capitale européenne de la Culture depuis son origine est de démarrer la régénération urbaine à long terme en créant une image attirante ou en vernissant celle qui existe déjà.

Vu que les activités de Gênes ont été principalement concentrées dans le centre historique de la ville, celles de Lille ont eu lieu dans l'ensemble de la région métropolitaine qui inclut sa périphérie dans le territoire belge pour un total de 193 villes et villages de la métropole lilloise. Le but est d'établir un nouveau leadership dans le domaine de propositions culturelles mais aussi d'avoir des conséquences économiques majeures : l'un des objectifs externes, c'est la création d'une ambiance agréable et un environnement favorable pour l'installation des sièges des entreprises internationales et pour attirer l'investissement des entreprises étrangères (Sacco & Blessi, 2007).

L’événement Lille 2004 Capitale européenne de la culture a été proposé par le Comité Grand Lille en suivant l’hypothèse que le développement économique d’une métropole repose sur sa capacité de s’inscrire dans l’espace mondial, de ne plus être le simple relais régional d’un développement piloté par la capitale nationale (Liefooghe, 2010).

A part les avantages du développement du tourisme à travers l'occasion de la Capitale Européenne de la Culture, Lille a obtenu des résultats aussi éblouissants dans les autres aspects : création d’une coopération étroite dans le réseau local, amélioration du sens de l’identité du soi des résidents, promotion de la cohésion sociale, etc. En plus du développement économique du tourisme et des avantages des industries connexes, Lille a également réussi à attirer les investissements étrangers et les sociétés multinationales qui y installent leur siège. Le but ultime de ces villes post-industrielles, c'est de

promouvoir la régénération urbaine à travers l'organisation des événements culturels et aussi dans l'espoir de trouver un nouveau modèle économique qui leur permet de s’adapter à la nouvelle forme d'économie mondiale et d’envisager les violentes concurrences surmenantes. Les performances de Lille de cet aspect sont également dignes d'être servies comme références utiles pour le développement urbain des autres villes à l’avenir.