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II. Révision de littérature

2. Offre culturelle

Le moment que les gens ont commencé à prendre conscience de la culture qui est l'une des prestations sociales essentielles, devait initialement commencer à partir de l'industrialisation qui avait entraîné une forte concentration de la population dans les

villes. A cette époque-là les gens se rassemblaient dans les zones urbaines qui formaient les villes, et ils ont commencé une large participation à des événements culturels. Et la culture est souvent synchronisée avec le besoin de revivre l'identité nationale, en particulier en raison des impacts apportés par la guerre, la concurrence économique avec d’autres pays, le développement de nouvelles technologies de recherche et les changements internes sociaux ou politiques. En effet, les catastrophes naturelles ou la destruction humaine pourraient également devenir une occasion de reconstruire et de renouveler la culture (Evans, 2001).

Le potentiel des activités artistiques et culturelles en tant qu’un outil efficace pour la régénération urbaine est déjà largement discuté dans les années 1980. En même temps, le marketing du tourisme culturel et du tourisme urbain ainsi que la ville elle-même, ont provoqué une attention croissante entre les décideurs politiques et ceux de planification urbaine. Grâce à sa capacité de combiner la politique touristique et la planification urbaine et aussi à celle de renforcer la confiance dans la façon de promouvoir les caractéristiques de la communauté, l’organisation de grands événements est considérée comme un catalyseur efficace (Garcia, 2004). Cependant, comparativement à la visibilité des lieux culturels ou de la construction de matériel, les impacts immatériels de l'approvisionnement culturel et de la planification des programmes culturels et artistiques sont plus difficiles à mesurer. Et les avantages de la culture ne sont pas visibles comme les constructions tangibles. Par conséquent, pour les décideurs ou les dirigeants qui ont tellement hâte d'avoir des performances immédiates et excellentes, ce serait difficile de reconnaître la contribution et l’importance de ces grands événements pour la ville. Un tel choix a été également souligné dans la conclusion du livre de Bianchini et Parkinson (1993) « La politique culturelle et la régénération urbaine : l’expérience de l'Europe occidentale ». Ils ont expliqué que la ville va rencontrer trois défis quand elle applique la politique culturelle dans le processus de la régénération urbaine, y compris ce dilemme : placer le financement culturel sur les bâtiments culturels permanents ou les programmes artistiques et les spectacles temporaires. Dans le passé, même si l’efficacité de la culture en tant qu’un moyen de rénovation urbaine était largement accepté, pour certaines villes qui ont choisi d'établir un lieu de phare ou des monuments, les programmes artistiques étaient quand même considérés comme des outils promotionnels qui servaient à attirer l’attention des médias. Et la raison que l’organisation des événements à grande échelle

est populaire chez de nombreux dirigeants de la ville, c'est que les événements permettent d'apporter un revenu du tourisme à la ville, mais c'est aussi que leur capacité d’améliorer l'image urbaine et que l’infrastructure peut être servie comme performances politiques de ces dirigeants (Burbank & Andranovich & Heying, 2002) plutôt être considérée comme meilleures mesures pour l'autonomisation locale et pour donner à la culture locale la possibilité de s’exprimer. Néanmoins, ce phénomène a changé avec le rôle que des activités culturelles ont joué pendant le processus de la régénération urbaine qui a été progressivement reconnu par le peuple ces dernières années au cours du développement des zones urbaines post-industrielles (Prior &

Blessi, 2012).

Avant de discuter sur la culture et le tourisme, il faut d’abord comprendre la nature et la définition de la culture. Une culture vue par les différents groupes ethniques qui ont des points de vue variés ne reçoit pas la même interprétation. Les réclamations diverses soulevées au sujet de la définition de la culture sont toujours dans le débat depuis longtemps, et son contenu continue à se mettre à jour selon la tendance de l'époque en constante évolution significative. La définition générale de la culture inclut des vêtements, de la nourriture, des abris...etc. Presque tous les aspects de la vie peuvent être définis comme la culture ; la culture se reflète dans la vie quotidienne en représentant un mode de vie et des valeurs. Quant au sens plus étroit de la culture, elle est définie selon la position politique, la race ethnique, le style particulier artistique ou d’habillement, et d'autres aspects de division. Ces définitions sont plus strictes et plus spécifiques. La culture de l’individu dépendra de la langue des groupes ou des classes, et la culture des groupes ou des secteurs spécifiques est décidée par la culture de l’ensemble de la société et ses valeurs (Eliot, 2010).

Raymond Williams (1958) a préconisé que la culture est une approche holistique de la vie qui est à la fois éducative et artistiques. Il croit que la culture est un mode de vie d’un groupe ethnique ou social spécifique ainsi que celui de la société entière qui a son système idéographique unique pour une variété d'activités sociales, artistiques ou intellectuelles. Par conséquent, la culture ne doit pas être définie uniquement selon le patrimoine matériel comme les costumes traditionnels des habitants ou les caractéristiques architecturales, mais elle doit également être vue sous l'angle des atouts immatériels comme les métiers de musique, d'art et du patrimoine gourmand.

Seulement par la manière de passer les patrimoines visible et invisible en même temps

à la génération descendante, on pourra comprendre l'importance des cultures traditionnelles et contemporaines pour la vie du peuple. Avec l'évolution du temps, maintenant de plus en plus de visiteurs ont commencé à avoir l’intérêt de connaître la culture des nations et celle des ethnies différentes dans le monde, mais leur intérêt se limite juste pour les bâtiments, les monuments, et les musées.

La définition traditionnelle de l'art contient seulement l’opéra, le ballet, la musique classique, le peintures classiques pour la plupart de temps. Ces formes d’art sont souvent réservées à certains milieux et uniquement aux spectateurs de plus haute classe sociale qui ont suffisamment de capitaux culturels pour profiter du grand art. Par conséquent, la définition, l’évolution et la tendance de l'art sont presque toutes décidées par ces personnes appartenant à la communauté de la classe supérieure. Ce phénomène explique pourquoi ces soi-disant arts d’haute culture sont souvent liés à l'élitisme.

Cependant, la définition de la culture aujourd’hui a évolué de la notion du passé à des formes d'art populaires, y compris la musique, la mode, la culture exotique, des sports et d'autres formes d’art plus publique (Appadurai, 1990). Bien au contraire de la forme particulière de l'offre culturelle dans le passé, l'objectif de l’événement est de créer un espoir qui contient une variété de différents types de programmes visant à réduire le capital culturel nécessaire pour les arts et les spectacles. Il répond donc aux besoins culturels des différentes classes et ethniques, et aussi à ceux d'explorer les arts d'un objectif plus large et d'atteindre à un niveau plus vaste avec des sujets sociaux (Garcia, 2004). Dans ce cas, il augmente l’accessibilité de la culture pour le public et promeut les terres de l’implication directe de la communauté locale (Landry et el. 1994).

Par conséquent, il est important de prendre en compte les expressions culturelles des différentes parties intéressées dans le développement du tourisme culturel. Même si les personnes appartiennent à un même groupe ethnique, elles pourront avoir des expressions de soi différentes (Smith, 2009). Cette conception peut également être appliquée dans l'organisation des événements culturels. Pendant la conception d'un événement, quand les organisateurs doivent définir le thème des spectacles culturels, ils devraient rencontrer plusieurs questions comme celles-ci, « Qui est le public ciblé ? », « Quel est le contenu des programmes ? », « Quelle culture à montrer ? » ...etc. Toutes ces dimensions mentionnées ci-dessus et même la façon d’exprimer sont impliquées dans la puissance des expressions culturelles. En général, les expressions culturelles ayant une grande visibilité proviennent souvent des groupes

« mainstream » qui sont relativement puissants juste comme la culture populaire. Ces groupes indicateurs ont généralement plus d’influence sur les autres, donc leurs idées sont plus facilement diffusées et entendues. Mais contrairement à ces groupes

“mainstream”, les valeurs et les expressions culturelles des groupes défavorisés ou non-traditionnels dans une communauté ont souvent été classées comme une sous-culture.

Par conséquent, leur visibilité dans la société est relativement faible et ils sont facilement négligés.

Cependant, tout comme Kearns et Philo (1993) ont souligné, la culture plus orthodoxe ou de haute classe et la culture populaire sont des sources d’égale importance pour la détermination de l'image de marque de la ville. Le plus grand impact de l’événement culturel pour la fourniture culturelle d'une ville est de rencontrer les besoins des classes et ethnies différentes à travers la création d’une variété de programmes afin de susciter l'intérêt du public dans la participation culturelle. Dans ce cas, l’événement culturel pourrait favoriser l’approvisionnement culturel en générant des besoins culturels durables, et avoir ainsi la possibilité de transformer vraiment les modèles d’industries culturelles de la ville. Les effets à long terme produits par l’événement culturel pour le développement de la ville sont peut-être plus difficiles à évaluer en raison du manque de preuves concrètes, en particulier les impacts des aspects sociaux et culturels sont moins susceptibles d’être vus que la construction concrète et les impacts économiques.

Néanmoins, l'impact à long terme et la continuité de l’événement sont bénéfiques pour la ville et les résidents, ils pourraient durer plus de cinq ans. Ce concept de continuité (sustainability) a également été progressivement reconnu comme l’un des indicateurs importants pour mesurer le succès de la régénération urbaine (Garcia, 2005).