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II. Révision de littérature

1. Capitales Européennes de la Culture

La concurrence entre les villes européennes existe déjà depuis longtemps. Maintenant dans le cadre de la mondialisation et des changements de la structure économique, pour attirer les investissements et l’attention des entreprises, les formes traditionnelles de concurrence entre les villes européennes comme celles sur la possession des ressources naturelles ou des terres ont été remplacées par la nouvelle forme de concurrence qui se joue par l'obtention de l'organisation des événements de renommée internationale investis par des entreprises privées ou le secteur public national et subventionnés par l'UE (Lépineux & Newman, 1996) et les visiteurs ; l’organisation des événements de renommée internationale est devenue une méthode de plus en plus courante. De nombreuses villes européennes ont une motivation de clé dans l'élaboration de stratégies d'événements, c'est à dire, d'utiliser l’événement comme un catalyseur pour la régénération urbaine. L'événement utilisé comme un moyen du développement urbain est l’initiative de la Capitale Européenne de la Culture (ECOC) (Liu, 2016).

Parmi les grands événements culturels en Europe, la Capitale Européenne de la Culture est l’un des événements les plus connus. Son concept a été proposé en 1983 par l’ancienne ministre grecque de la Culture Melina Mercouri, elle pensait que le domaine de la culture n’a jamais été considéré aussi important que la politique et l’économique sur lesquelles les gens ont accordé suffisamment d'attention. Donc elle a conçu un événement culturel qui doit être organisé conjointement par les différents pays en Europe, appelés les Capitales Européennes de la Culture, et elle a espéré qu’il pourrait augmenter l’accessibilité de la culture et cultiver le goût culturel des citoyens européens en promouvant différentes cultures européennes par cet événement. Après cette proposition accordée par les pays européens en 1985, le titre de la première ville d’hôte de la Capitale européenne de la Culture a été donné à la capitale du pays qui avait proposé cette idée au tout début : Athènes.

Après les ravages causés par les deux guerres mondiales ainsi que par les délocalisations industrielles que les pays européens ont rencontrées dans la deuxième moitié du XXe siècle, l’augmentation du chômage a également entraîné une atmosphère généralement basse dans de nombreuses villes européennes prospérées au passé. Dans

cette situation, la culture est devenue le premier choix de nombreux pays pour le redéveloppement et aussi pour rétablir l’identité locale et la propre dentité de leur peuple. Grâce à sa neutralité par rapport à la politique, l’économie, l’ethnie, et les nations, la culture est un point de départ parfait pour la collaboration des pays européens dont les relations sont encore sensibles après les deux guerres mondiales. En outre, depuis la deuxième moitié du XXe siècle, la structure économique de l'Europe est en pleine transformation. Elle se transforme progressivement de l’industrie de la fabrication du passé au secteur des services, et en ce moment la culture est une nouvelle ressource pour les villes qui cherchent à dynamiser et renouveler leur développement.

Cette nouvelle ressource culturelle permet aux villes d'atteindre leurs objectifs sociaux et culturels et aussi de promouvoir l'intégration de la culture et de la société par l’organisation de l’événement, et de ce genre de politique culturelle, c'est aussi possible d’améliorer simultanément l’économie des villes post-industrielles et d’accélérer la régénération urbaine en développant le tourisme.

Depuis sa création à notre jour, la Capitale européenne de la Culture a eu quelques ajustements. A part le changement de son nom, les modalités de soumission d'une requête de nomination des villes représentantes ont également changé depuis 2005. A l'origine, les candidats ont été désignés par leurs propres pays, puis c’était le Comité qui décidait les représentants élus. Après le changement de la procédure de soumission depuis 2005, les villes peuvent postuler elles-mêmes en candidature à la Capitale européenne de la Culture, en concurrence directe avec les villes des autres pays ou même les autres villes de leur pays. Une telle conception de sélection des candidatures est pour le but de pousser les villes à planifier plus soigneusement les événements grâce à l’incitation générée naturellement par la concurrence, et à se concentrer sur le développement des stratégies et le processus plus systématique de planification afin de générer un impact plus large. En conséquence, même si les villes n’ont pas été élues finalement, elles peuvent également bénéficier du processus des préparations et même atteindre les objectifs à un niveau supérieur à celui qu’on a prévu (Sacco & Blessi, 2007).

Pour évaluer l'impact à long terme d'une politique culturelle systématique à la ville ainsi que la recherche connexe, les Capitales Européennes de la Culture sont déjà devenues des études de cas primaires. La raison est que les natures de ces villes élues sont toutes variées avec différents milieux socio-économiques et le capital culturel, ainsi que les

modes de planification. Sacco et Blessi (2007) ont choisi les deux Capitales Européennes de la Culture élues en 2004 comme les études de cas : Lille (France) et Gênes (Italie). Ils ont fait une comparaison selon la façon que ces deux villes utilisent pour fixer leurs objectifs, sur leurs points communs et aussi sur leurs différentes stratégies pour le développement culturel et urbain. Ils commencent d’emblée à prendre exemple de Gênes. Le but principal de Gênes d’organiser un événement à grande échelle est d’attirer des touristes ayant suffisamment de capital culturel, de sorte que la ville puisse développer l'industrie du tourisme grâce à cet événement et ses spectacles.

Mais pour la réparation et l’entretien des patrimoines existants de Gênes, les investissements sur son capital culturel à long terme sont relativement faibles.

Contrairement à Gênes, l’objectif de Lille est de démarrer le processus de la régénération urbaine en organisant l’événement afin de renouveler l’image de Lille qui était toujours considérée comme une ville industrielle, grise, et froide dans le passé.

Lille vise à créer une ville où il n’y a pas d'obstacles et qui permet chaque culture d'y coexister. En promouvant la cohésion sociale à travers la promotion de la créativité et de nouvelles expériences culturelles, elle souhaite aussi accroître la participation des résidents locaux, de cette sorte, leur confiance locale en soi et leur sentiment d'identité.

D’ailleurs, l'organisation de la Capitale européenne de la Culture et le processus de régénération de la ville sont bien planifiés et organisés grâce à une série d'objectifs bien structurés et les politiques culturelles qui ont été conçues en fonction de leurs différences. La ville a établi plusieurs centres de développement basés sur la culture et les a séparés en quatre aspects : l’offre culturelle, l’établissement culturel, l'infrastructure, et la régénération urbaine à travers le programme. Espérons que grâce à la coopération entre les secteurs publics et privés ainsi qu’entre les institutions culturelles, un réseau serré de coopération local pourrait être établi.

En prenant la Capitale Européenne de la Culture 2004 à Lille comme le sujet de l’étude de cas, cette recherche souhaite, de manière d'examiner l'efficacité du développement du tourisme culturel par l'organisation des événements culturels, trouver la clé de son succès. La discussion suivante, basant sur la revue de la littérature, va diviser les impacts générés par l’événement en quatre parties selon les quatre aspects différents : l’offre culturelle, les établissements culturels, l’infrastructure, et la régénération urbaine. Voici les connections entre chaque aspect et le contexte de la recherche montrées par le diagramme ci-dessous :

(1) L’offre culturelle : le noyau de l’événement culturel est le contenu du programme, il est très important pour l'offre culturelle de la ville. En plus d’examiner l'organisation de ses programmes pour l’événement culturel, les expositions d’arts et la planification les spectacles culturels après la fin de l’événement ainsi que la satisfaction des spectateurs sont également essentielles pour comprendre les contributions apportées par les événements culturels. Puis il faut aussi discuter sur le fait que cette programmation a généré les impacts positifs à long terme pour le développement du tourisme culturel de la ville.

(2) Les établissements culturels : le contenu de l’offre culturelle est la base de l’événement culturel, mais la qualité et l’attirance des spectacles seront considérablement réduites sans des lieux appropriés. Donc pour concevoir l’événement et une expérience inoubliable, il faut avoir d’abord des établissements culturels bien équipés. Quant aux sources des établissements culturels, on pourrait utiliser et réparer ceux qui existent déjà ou construire des nouveaux bâtiments et des lieux emblématiques (phares) à l’occasion de l’événement. Sinon le renouvellement ou le changement d'utilisation des anciens bâtiments historiques transformés en tant que les établissements culturels est aussi une pratique courante. Cependant, après l’installation de ces établissements, ils auront également besoin de programmes culturels pour activer le site, de sorte que la relation entre l'offre culturelle et les établissements culturels soit interdépendante. Une des dimensions de cette étude est d’explorer des impacts apportés par ces établissements culturels pour le développement du F 2-1. Les connections entre chaque aspect

tourisme culturel de la ville, ainsi que la suite de l'utilisation de ces sites après l’événement.

(3) L’infrastructure : pendant ou même avant la phase de préparation pour les grands festivals ou événements, toutes les villes doivent d’abord faire l'état des infrastructures et des équipements tels matériels de la ville nécessaires pour répondre à l'ampleur des activités organisées prévues. En plus de l'infrastructure de base comme le système de transport et le transport en commun bien établi, les informations globales du tourisme de la ville, le shopping, les nécessités de la vie, ainsi que les connections entre les sites ou les villes sont tous must-have de la fondation d’infrastructure. A part le rassemblement des informations, cette recherche ajoute également les interviews des visiteurs sur le site en espérant pouvoir obtenir les opinions précieuses qui reflètent la vérité afin de comprendre les impacts réels et les avantages tangibles apportés aux développements du tourisme de la ville par la construction des infrastructures.

(4) La régénération urbaine : une des attractions touristiques plus décisives de la ville réside dans l'image de destination qui représente ce lieu. Pour les visiteurs qui n'y sont pas encore venus, même si une personne n'a jamais eu accès à la ville de destination, elle aura aussi des informations venant des médias et d'Internet au sujet de cette destination, qui produisent un certain degré de projection et de l'imagination. Ces projections sont la provenance de l’image de destination qui est chère pour les villes post-industrielles. Donc comment faire revenir le sens de l’identité et de la confiance en soi des résidents locaux qui ont connu la délocalisation industrielle, le chômage, et la crise économique en organisant un grand événement culturel, et comment favoriser la régénération urbaine pour améliorer la projection de l’image de la ville aux touristes étrangers, ces deux questions posées, c'est le sujet de cette partie d'étude.